André Blattmann, Christian Bühlmann (2013). « Wehrpflicht: Eine liberale Verantwortung », ASMZ 08/2013, S 8-9.
Die Opposition gegen die Wehrpflicht beschränkt sich offensichtlich nicht alleine auf den Kreis der Armeegegner. Einige Vertreter von bürgerlichen Parteien sind der Meinung, dass aus liberaler Sicht, die Wehrpflicht ein unannehmbares Zwangsmittel darstelle, das der Staat auf den Bürger ausübt. Ist diese Kritik berechtigt? Wir denken es nicht.
Eine leicht andere Fassung dieses Artikels wurde ursprünglich im Blog GGst Of (http://blog.ggstof.ch/?p=2724) publiziert.
Pour les Romands:
Dans cet article, nous partons du constat que des acteurs de droite s’opposent à l’obligation de servir. Ils arguent notamment qu’un État libéral ne devrait pas contraindre un citoyen à servir dans l’armée.
Nous ne partageons pas cette analyse. Pour nous, la conception traditionnelle du libéralisme suisse (le Freisinn) se base sur un État fort et une armée citoyenne. Les penseurs libéraux anglo-saxons sont certes opposés à la conscription au profit de forces expéditionnaires, mais approuvent l’obligation de servir pour défendre l’État libéral. Finalement, l’opposition majeure contre l’obligation de servir vient du camp néolibéral, qui s’est opposé au Draft américain pendant la guerre du Vietnam. Or cette démarche ne peut être appliquée sans autres à la Suisse. En conclusion, le libéralisme ne se conçoit pas sans responsabilité. De ce point de vue, l’obligation de servir en Suisse est justifiée dans une vision libérale et responsable de l’État.