La forteresse invisible – une tentative de bilan des 50 ans de l’ASMEM
Où mieux situer une forteresse ? À vrai dire, il y en a deux, l’invisible, qui est d’esprit et l’autre, matérielle, qu’on ne voit guère mieux et que vient doubler celle-là. Il est beau que les deux forces se soutiennent (…). Je ne sais pas si le militaire est très sensible aux souvenirs ; il n’a pas besoin d’y être sensible. Mais, qu’il le veuille ou non, son rôle est ici très particulier, sa tâche presque symbolique. Ailleurs, il ne veille que sur le présent, ici il veille encore sur tout un passé. Ailleurs, il n’est que le gardien d’un passage, ici il l’est aussi d’une tradition.
C.-F. Ramuz, Journal, cité dans Rapin (2012, 113-114).
Le bulletin 2025 de l’ASMEM montre les activités de l’association entre 1974 et 2024. Sur cette base, on peut tenter de poser un premier bilan en s’interrogeant sur la manière dont la société a rempli le mandat qu’elle s’est elle-même donné. Pour poser cette évaluation des 50 ans de l’Association, on retracera en les périodes successives d, sous un angle thématique avant de conclure sur les apports de la société. En préalable, c’est le positionnement de l’ASMEM qui est décrit.
La bibliographie de l’article figure ci-dessous.