Un planning parfait: visite de la gorge de l’Aar, terminée juste à temps pour prendre le train vers Meiringen, monter avec le funiculaire au Reichenbachfall, puis à pied jusqu’à Zwirgli, où nous attrapons à la minute près le car postal pour Rosenlaui. Le tout calmement, sans oublier le café et les photos.
Visite du Centre-Nature BirdLife de La Sauge.
Malgré une longue attente, les martin-pêcheurs ne se montrent pas. Avant de sortir du centre, nous entendons une grenouille coasser avec un cri très aigu. Une couleuvre essaye de la manger. Après une brève résistance, pendant laquelle on s’attend à voir le batracien s’échapper (mais c’était une tactique de la couleuvre pour mieux avaller les pattes arrières), le combat s’achève. Le serpent avale rapidement sa proie. Son ventre gonflé rappelle des dessin de Gary Larson. Il traverse la mare et se déplace pour finalement se cacher dans les herbes.
Visite de la cascade de Chavanettes (à revoir sans la foule), puis petit tour de la ville de Rue. Conclusion autour d’une galette et d’une crêpe auprès de l’excellent Entre Terre et Mer.
La prochaine fois, je prendrai un appareil photo, en espérant que les chamois seront encore de la partie.
Jolie randonnée dans le fond de la vallée de Lauenen vers la cabanne CAS de Gelten.
Non loin de Burgdorf, dans un petit val qui mousse de rayons. Pas de soldat faisant un somme; seule chante une rivière, ou plutôt un ruisseau. Dans la gorge du Mutzbach, entre deux falaises de molasse, une petite cascade rafraichit le promeneur.
Falera, au dessus de Laax, là où l’architecture romane de la chapelle St Remigius, des lignes mégalitiques et d’anciens campements préhistoriques s’entremêlent.
Google, qui ne se trompe jamais, me propose » via ferrata de Peanut ».
Dominant la vallée du Rhin, couronnée de sa chapelle blanche, la colline de Saint-Georges est un point marquant de la région de Flums. Elle recèle des clairières pleines de mystères, où l’on s’attendrait à rencontrer des druides sous les chênes… si le bruit de l’autoroute, de la route cantonale et de la voie ferrée ne ramenait rapidement au réel.
Micro balade sur l’Ebenalp, dans l’Alpstein.
12.4.2008 – 300
Les mânes de Maurice Herzog ne m’en voudront pas, je l’espère, de cette paraphrase. Et si je frappe ce texte avec mes deux index, ce n’est pas en raison d’engelures similaires à celles de l’alpiniste français, mais d’une technique de dactylographie inspirée de l’aigle
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