On parle de Web3. Mais c’est quoi concrètement ?
Le Web3 est tout simplement la troisième itération du web. Cela dit, il n’est pas facile d’en donner une définition précise. Toutefois, quelques principes fondamentaux doivent guider notre compréhension du sujet :
- Le Web3 est décentralisé : au lieu que de grands pans de l’Internet soient contrôlés et détenus par des entités ou des entreprises centralisées (GAFAM, notamment), la propriété est ici répartie entre ses utilisateurs et ses créateurs.
- Le Web3 est “égalitaire” : tout le monde a un accès égal pour y participer, et personne ne devrait être exclu ou opprimé. Le Web3 est “permissionless” dans le sens où il n’y a pas une entité ad hoc qui contrôle ou vérifie ce que font les participants.
- Le Web3 embarque des paiements natifs : il utilise la cryptomonnaie pour les transactions et les flux monétaires en ligne au lieu de s’appuyer sur l’infrastructure centralisée des banques et des tiers de confiance.
- Le Web3 s’affranchit des tiers de confiance : les tiers de confiance, souvent peu agiles, induisent des contraintes non négligeables chaque fois que nous devons faire appel à eux (temps, coûts, corruption, erreurs…). Dans le Web3, leur rôle est remplacé par des mécanismes économiques et des récompenses qui garantissent plus d’agilité, plus de sécurité et plus de démocratie.