Hamidou Magassa

Abstract

De 1963 à janvier 2012, la République du Mali – État et communautés – est confrontée à une série de crises multidimensionnelles. Malgré la signature d’un accord de paix issu du Processus d’Alger en juin 2015, le monopole et l’initiative de la violence illégitime reviennent aux mouvements rebelles du Nord Mali et à leurs alliés maghrébins. Le conflit fait référence aux revendications séparatistes ou religieuses des communautés touareg, arabe et peulh. Assisté par la communauté internationale, l’État-nation, assimilé à sa composante Bambara, peine à faire face à la diversité des défis sécuritaires. Encore faut-il que les Maliens puissent se donner sincèrement la volonté politique de dialoguer et de partager une vision commune du pays et de la sous-région sahélienne en lieu et place des incantations magiques à usage spectaculaire en cours.

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